Ayant repris des activités sportives depuis un petit moment, nous fréquentons plus ou moins assiduement le Sports Complex d’Andheri (attention, ne vous imaginez pas un complex de folie, c’est public donc très rudimentaire mais correct et donné)... Or, depuis quelques scéances, nous rencontrons quelques difficultés avec le garde de là-bas. Tout a commencé la semaine dernière. Je jouais au badminton avec Audrey. Nous étions arrivées « en retard » ce qui signifie qu’on n’était pas arrivée à 18h pile mais plus vers et quart. Il faut savoir qu’ici, les cours ne se louent que d’une heure pile à une autre. Mais bon, personne ne prenant la suite sur notre terrain, arrivé 19h, nous nous disons que nous pouvons continuer un peu plus. Mais là, attention le garde arrive. « C’est terminé ! Il faut partir maintenant » « Ok, pas de problèmes » et en tant que bonnes françaises non habituées à ce genre de contraintes, on continue gentiment notre partie. 5 min plus tard, le revoilà, même topo. Bon ok, ce jour là, il a dû revenir 3 ou 4 fois pour nous virer du terrain. Cette semaine, je refais une partie de Badminton avec Nico. Encore une fois, nous arrivons en retard. Nous étions seuls sur les terrains. Lorsque l’heure retentit (parce qu’ils font sonner la cloche pour nous tous seuls...) le garde se ramène de suite cette fois, il commence à nous connaître. On lui refait le coup de continuer à jouer alors qu’il nous a prévenu, il revient 5 min plus tard et là, Nico qui n’avait pas assisté à la scène précédente commence à lui crier dessus. « TIME IS TIME !!! » nous crie-t-il. On a beau lui expliquer qu’on a pris le cours plus tard, qu’il n’y a personne mais bon, rien n’y fait... On finit par partir et on remarque parce qu’il nous avait envoyé un policier entre temps. Sympa ! Heureusement, on n’était plus sur le cours... Aujourd’hui, troisième épisode. Je repars jouer avec Audrey. En arrivant, grands sourires hypocrites au garde. En fait, il prend tout ça très bien, vient nous refaire des sourires pendant qu’on joue (bon, ça, c’est certainement parce qu’on est les seules filles à jouer en short...) Mais 5 min avant la fin, un balayeur commence à venir passer la serpillière sur les cours à côté. Comme par hasard, 5 min plus tard, en calculant bien, il serait sur le nôtre. La cloche retentit et là, le flic débarque direct ! Bon, heureusement, on avait commencé à l’heure mais quand même, ils y vont un peu fort ces indiens... En tous cas maintenant, c’est sûr, on est fiché au club de sport ! Mais quand même, la double précaution serpilleur-flic nous a paru un peu excessive... Encore une fois, on remarque l’esprit obtus des indiens. Ils ont une tâche à faire et la font sans réfléchir. Enfin, nous ça nous amuse de plus en plus tout ça donc forcément, on en rajoute toujours un peu...