bOOmbay !!

dimanche 25 mars 2007

Canidés

Tiens au fait! Nous n'avons pas encore abordé le sujet des chiens.Il y a quelques semaines j'ai attaqué un chien! Un copain m'appelle pour aller courir sur la plage. En sportif que je suis j'enfile des sandales (oui oui je cours en sandales ce qui me détruit les pieds mais je n'ai pas de tennis!) j'enfile un short et je sors.Je crois que c'est le short que le chien n'a pas aimé! A peine ai je le temps de faire quielques pas qu'un chien noir cours vers moi en aboyant méchamment. Trois choses ont traversé mon esprit en quelques centièmes de secondes : 1)la vision de ses crocs déchirant la chaire encore vivante de mes mollets, 2)la satisfaction d'avoir passé ce dur moment à faire mes vaccins contre la rage! 3) la riposte!!! Ainsi donc, à moins d'un mètre de la boucherie, j'ATTAQUE! Quelle surprise pour ce canidé de me voir courir vers lui, l'index sévère le menaçant en lui criant un charabiat que je saurait moi même déchifrer (pour ceux que ça intéresse voici la transcription : "fadia ga me ni farf raaa"). Cela n'a fait ni une ni deux, il a reculé avec un air... un air de chien battu et non d'autoroute. Il avait l'air bête avec ses oreilles en arrières et sa queue entre les pates. Je me retourne donc en prince, l'air détaché comme s'il s'agissait d'une routine! Et des indiens assis sur le bord de la route se marrent! (même dans une situation périlleuses je fais rire les gens. J'aurais pu y passer et ils se marrent! C'est exaspérant! C'est dingue ça quand même, quoi que je fasse... enfin bref) et l'un deux me crie : "Hey nice shot man"!. Bref voici. La semaine suivante j'en ai attaqué trois autres en une fois. Depuis rien de nouveau. Une nouvelle terreur est en ville... BIEN! Ceci nous amène donc à un nouveau concept pour le blog : l'intéractivité avancée. Eh oui public à toi aussi de participer. Ainsi donc voici le premier "DEBAT DE LA SEMAINE" : Pour ou contre les chiens errants? Quelles solutions? Plumes, c'est à vous...

samedi 17 mars 2007

Ballade à Juhu Beach

Juhu beach c'est la plage de Bombay juste à côté de NMIMS. Et le dimanche tout le monde à la même idée originale : aller à la plage. Les familles, les vendeurs ambulants etc. La plage est donc pleine de promeneurs qui en profitent pour tenter leur chance à quelques jeux : -jeu d’adresse : lancez des anneaux sur des lots, vous gagnez le lot encerclé (une image est plus parlante alors regardez plutôt) les lots sont des savons, paquets de biscuits, ou même billets (jusqu’à 100 roupies ! ! ! )

-tir à la carabine, pour crever des ballons situés à un bon mètre de distance... (moins populaire que les jeux d’adresse!).

Pendant ce temps, les enfant peuvent profiter des manèges actionnés à la main. Certains osent tremper les pieds dans l’eau. Nous nous abstenons (les égouts se déversent à proximité). Des vendeurs de fruits secs, cacahouètes etc. ont posé leur étal roulant sur la plage. Un petit groupe de 4 ou 5 personnes attire mon attention. Ils regardent tous vers le sol. Je m’approche pour découvrir une femme assise en tailleur qui fait un tatouage à un client ! Elle utilise un crayon à tatouer, électrique alimenté par des piles et un peu rouillé… J’aurais pu tenter de vérifier l’efficacité de mes vaccins mais je me suis abstenu ! Nous regardons aussi quelques instant les dresseurs de singes… Enfin pour être plus précis, nous regardons les singes pendant que les dresseurs regardent notre porte monnaie

11 Mars 2007 : UN DIMANCHE SPORTIF (ou presque…)

UN DIMANCHE SPORTIF (ou presque…)

Bonjour chers amis ! Eh oui, c’est moi Antoine, allias Mortez. A mon tour de vous conter nos aventures. En l’occurrence notre dimanche : sportif puisqu’il s’agit d’un trecking! Nous sommes 4 : Marion, Batman ainsi que Mansa une petite Indienne de derrière les fagots… En tant qu’Organisateur de l’expédition je décide à l’unanimité de la destination : Lonavla… par défaut SI à la dernière minute nous ne pouvons pas avoir des billets pour Matheran. A 6h45 du matin nous voilà donc avec des billets pour Lonavla… par défaut. Après un loupage de train dans les règles suivit d’une descente précipitée de celui de remplacement nous nous retrouvons par miracle à… Matheran ! Comme d’habitude dans les trains indiens c’est un spectacle : entre les eunuques qui mendient, les vendeurs de semelles, les chaï walla, les types du « wagon restaurant » etc il y a de quoi faire. Marion se laisse tenter par petit déjeuner : un « quelque chose » qui ressemble à… ben qui ne ressemble à rien de connu en fait. Un genre de beignet plutôt convexe avec une sauce que Baptiste qualifiera brillamment de « à la morve ». Bref ! Matheran c’est une « hill station » c’est à dire : une petite montagne que nous allons donc "assencionner", d’abord entassés à 9 dans un taxi puis un pied devant l’autre et non réciproquement pas le contraire. Arrivé au pied de la montagne nous faisons des provisions alimentaires et aquatiques car par lien de cause à effet un trecking suggère la nature vierge de toute échoppe. Après quelques minutes de marche nous arrivons dans un genre de rue de western bordée de… magasins! Finalement, après avoir grimpé aux arbres pour nous autres les vrais mecs en cuir, nous nous posons dans la cours de l’une des vastes maisons qui fleurissent dans la forêt. Ayant marché 15 km selon certaines, 8,753km selon certains nous pouvons affirmer haut et fort que ce dimanche aura été sportif mi-sportif.

après le scriptum : les photos accompagneront bientôt les articles...

lundi 12 mars 2007

Holi day

Salut les cachalots,

Bon moi c'est batman et j'ai la lourde responsabilité de rédiger le premier article d'après passation, autant vous dire que j'ai la pression grave. Je sais qu'on a un peu de retard, que Nico, Johanne, Hector et vous, cher public, commencent à s'impatienter mais bon moi j'y peux rien, Antoine non plus d'ailleurs, puisque comme d'habitude c'est la faute de Marion.

Pour commencer cette passation de la manière la plus festive et rituelle qu'il se doit, je vais vous raconter la journée de Holi qui a eu lieu dimanche dernier. Comme vous le savez certainement pas, Holi c'est la fête des couleurs dans la majeur partie du nord de l'Inde et ca correspond à une mythologie qu' on m'a raconté mais que j'ai oublié, mais aussi, et c'est plus simple à retenir, à l'arrivée de la saison chaude. La chose vraiment spéciale et qui, je n'en doute pas, vous interessera, cher public, plus que les histoires de mythologies, c'est que la grande majorité des gens se foutent de la couleur plein la gueule de 9h du matin à 15h, et tout ca dans cette joie et cette bonne humeur ludique si particulière à cette chère india. Pour ce qui est des couleurs il faudra noter qu'une sacré querelle a lieu dans la semaine précédant Holy. Certains, les anciens, sont pour l'usage de la couleur dite sèche, les autres, les modernes, pour la couleur dite mouillée c'est à dire mélangée à l'eau. Pour ma part et en tant que joyeux participant à cette étonnante festivité, je suis plus participant de la couleur mouillée qui a a plus d'impact sur les autres joyeux lurons de la fête., mais cette avis n'engage que moi bien sur et je ne veux en aucun cas influencer l'avis du public. De facto, nous étions rendus avec Antoine, au Boy's Hostel pour participer à la fête, tandis que Marion trainait, on se sait où. le déroulement se procède de manière assez simple, vous sortez dans la rue, on vous met de la couleur, vous en mettez, on vous en remet et tout ca naturellement dans un esprit très bon enfant ; après vous arrivez au Boy's Hostel, tac rebelote, couleur, avec en bonus T-sirt déchiré, puis longue massération de couleur, jets d'eau de couleurs, arosage de couleurs, éclaboussure de couleurs, (oui oui) bref artifice de couleurs. Certains adeptes d' un approfondissement visuel et colorée de l'inde pourront essayer le Bang qui n'est pas à base de cannabis comme chez nous mais à base de plantes psycho-actives. Enfin c'est qu'on nous a dit, nous on a pas essayé, trouvant l'inde assez coloré comme ca. Plus tard nous avons eu le récit des effets du bang par des amis indi qui avaient l'impression de voler dans leur lit ou qui voyaient des éléphants ect. Complètement hallogènes les gars. Sinon la grande affaire après cette fête de couleurs, vous l'aurez compris, c'est de se décolorer. Alors là plusieurs écoles :se décaper la peau à l'aide d'une brosse métallique qu'on utilise pour les métaux, se laver 20 fois de suites, courir nu dans la rue et laisser les couleurs sécher puis décaper à l'aider d'un buretin et d'un marteau. Nous, francais, et donc in fine plutôt conservateurs, nous avons choisis la méthode de la douche répétitive et au bout de trois jours les couleurs ont fini pas s'enlever, sauf pour nos cheveux qui sont restés violets jusqu'à qu'on les coupe.

Voilà vous savez tout sur cette belle fête, assez significative d'une certaine India. Ah oui, si vous pouvez croisé certaines personnes revenant d'Inde énoncant que La France est en pays en noir et blanc, ne soyez pas choqués, ils n'ont rien contre les belles couleurs de notre pays mais c'est qu'ici et avec le dépaysement, on peut être amené à penser que la France a encore quelques efforts àfaire pour être plus coloré.

A vous les studios,

Baptiste

mardi 6 mars 2007

Passation blogolistique


Parce que notre blog ne pouvait pas s'arrêter comme ça. Parce que l'aventure continue pour certains chanceux.
Nous avons donc décidé de passer le relais à ceux restés là-bas pour continuer à vous faire découvrir cette Incredible India à laquelle personne ne reste indifférent.
Les trois nouveaux sont donc Marion, Antoine et Baptiste. On les laissera se présenter. On va juste vous donner quelques petits conseils avant de définitivement tout vous lâcher. Antoine, fais attention à la longueur de tes histoires ! Marion, essaie de poster au moins un article... Baptiste, essaie de ne pas te perdre avec tes photos... Aller, bon courage et profitez-en bien surtout...

La fin pour nous...


Voilà une semaine que l'on est rentré. On se refait à la grisaille, aux règles de circulation et aux Français râleurs... On ne s'extasie déjà plus devant chaque morceau de pain ou de fromage. Le manque d'étonnement quotidien nous manque peut-être le plus. Et les gens... Cette spontanéité insensée qui faisait que l'on se sentait bien partout. On nous avait prévenu, l'ambiance en Inde est particulière. C'est pour ça que pas mal de gens y restent. On est bien trop rationnel pour ça. Mais on y retournera, c'est sûr. Pour y retrouver cette atmosphère inexplicable qui fait que ces 5 mois en Inde ont été trop courts.